Steve Reich, est, avec Philip Glass, ou Terry Riley, l'une des figures les plus notoires de la musique répétitive américaine, mouvement musical qui a émergé dans le courant des années 60. Ils ont contribué à faire accepter la notion de boucles et de minimalisme dans la musique contemporaine. La genèse de la musique électronique de ces trente dernières années vient de là.
La composition postée ici n'est pas sans évoquer le point d'orgue des œuvres de Reich, " Music for 18 musicians " (1974-1976).
La Disco ne fut jamais aussi bonne que lorsqu'elle se déployait dans des harmonies minimalistes, évitant trompettes tonitruantes et chœurs écœurants qui ont mené le monde à une overdose de cette musique.
Surtout, elle restera marquée par l'emprunte de la Club Culture, une culture qui ne s'est jamais exposée au grand jour ou sur les ondes radios généralistes. ABBA, Boney M, Village People, Donna Summer et consorts n'étaient que les pantins gesticulants d'une vaste armada de l'ombre, qui de par sa production, a installé le rituel du DJeing, du travail du son, et des remix.
Un des princes de ce pan de la musique fut Larry Levan, DJ adulé au Paradise Garage (78-87), et remixeur génial, qui aujourd'hui fait l'objet d'un véritable culte. Une de ses protégées fut la chanteuse Taana Gardner, dont les tubes n'ont quasiment pas pris une ride, justement grâce à la production ronde, minimaliste ultra stylée de Larry Levan.
. L'interview débute avec Ed. Ruscha, qui commente son travail de photos collées bout-à bout, le long de Sunset Boulevard - The Strip, datant de 1966. S'en suivent tous les grands de cette époque (passionnant : l'explication de Joël Meyerowitz à propos de la photographie descriptive.)
Voilà un exemple de trailer parfaitement bien pensé. Ou l'art de déployer des moyens conséquents pour aboutir à une idée qui le mérite : Channel 4 annonce un cycle Kubrick, qui s'ouvre avec "The Shining".
Les aficionados de ce film mythique se régaleront à reconstituer le puzzle des scènes et lieux-clés. Malgré le fait que -presque- aucun des personnages principal du film n'apparaisse (pour d'évidentes questions d'anachronisme), nous sommes instantanément immergé dans le sujet. Superbe et émouvant. (bien joué le coup des jumelles de dos ou de Danny qu'on aperçoit à peine) .
Le morceau idéal: trois instruments, trois accords, trois minutes, une mélodie simplissime, triste et enjouée, aucun effet de style et des lyrics plus profonds qu'ils n'y paraissent... oh sweet nothing.